Claude Bach
Claude Bach : le mouvement perpétuel
Voilà un retraité heureux et passionné. Il a beau avoir 69 ans, le cheveu blanc, il a la pêche d'un jeune premier et l'œil vif. Depuis qu'il s'est installé à temps complet en 1998 au bourg de Touchay dans cette maison berrichonne qu'il a restaurée au fil des années à partir de 1984, Claude Bach joue vraiment la diversité dans ses activités. Pas une minute sans rien faire !
Il peut, le matin, couler du ciment et monter un mur de pierres, l'après-midi peindre un corps de femme qu'il a esquissé la veille à l'école de dessin de Saint-Amand, et en fin de journée, au jardin, surveiller ses légumes. Rien ne l'arrête ! Sauf un petit plat mijoté par Liliane son épouse. Alors là, on arrête tout pour se mettre à table, pour savourer, et pour penser déjà à ce que l'on va entreprendre demain. Et le lendemain, c'est reparti…
Claude gère le temps, il sait s'en garder un peu pour lui, heureusement d'ailleurs, mais il sait surtout en offrir aux autres sans compter. Pas une minute à perdre ! Du temps pour sa vie familiale, pour ses deux grands enfants, pour ses huit petits enfants et même pour son arrière petit-fils, du temps pour ses amis, du temps pour ses voisins, du temps pour tout le monde, en veux-tu, en voilà !
Claude Bach est un homme debout, en mouvement ! Et un mouvement de Bach, ça vous fait tourner la tête ! Mais la grande passion de Claude, ce n'est pas la musique, c'est la nature, la vraie, la belle ; et son violon d'Ingres, c'est la peinture et le dessin.
Claude a vécu dans la Seine Saint-Denis, vous savez le 9-3 ! Et alors ? Être originaire de la région parisienne n'est pas un défaut (le penser, par contre, pourrait l'être !). Il était gestionnaire de stocks dans une entreprise industrielle et là aussi passionné par son travail, toujours rigoureux et efficace.
Et c'est dans cette région parisienne qu'il va apprendre à peindre et à dessiner. Cet autodidacte a soif de connaissances nouvelles, il veut en permanence améliorer sa technique pour mieux exprimer à l'extérieur ce qui le fait vibrer à l'intérieur. La méthode ABC dès 24 ans, puis l'école Claude Monet à Aulnay-sous-Bois dans les années 70-80 et l'école de Saint-Amand depuis son arrivée dans le Berry.
Paysages, natures mortes et corps vivants sont les trois catégories dans lesquelles il développe son art. Et depuis déjà quelques temps, c'est au couteau qu'il pratique sa peinture. La toile n'a qu'à bien se tenir !
Il travaille beaucoup, il expose de temps à autre. Il aime savoir ce que le public pense de sa peinture. Il a besoin de ce contact. ll peint pour lui-même bien sûr, mais aussi pour les autres, pour le regard des autres.
Cet été, avec d'autres artistes amateurs de Touchay, il a exposé sa production picturale dans le superbe grenier du XVIIème siècle de notre mairie. Un rendez-vous qu'il aime ; il y a, c'est vrai à Touchay, une sorte de magie qui s'opère entre les artistes, les visiteurs et le grenier…Et Claude est l'un de ses magiciens, sans foulards, ni baguette, ni chapeau, mais avec tant de poésie, de sincérité et de générosité que le merveilleux d'un coup apparaît pour le plus grand plaisir de nos yeux.
Bravo l'artiste !
Pascal RoblinQuelques oeuvres de Claude Bach présentées
durant l'été 2008
Touchay : en allant vers la passerelle de la planche des Mousseaux
Saint-Amand-Montrond : Porte Mutin
Une vue de Châteauneuf-sur-Cher
Une cavalière à la Saint-Georges de Coust
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