1984, L\'Echo de Touchay
Le premier bulletin municipal de Touchay date de février 1984.
Son lancement s'est fait en quelques jours. Pas d'ordinateur, pas d'agence de communication, mais une bonne machine à écrire, une bonne paire de ciseaux, des feutres, des lettres transfert et surtout deux personnes motivées.
Pascal Roblin, secrétaire de mairie de Touchay entre 1984 et 1987, raconte : "Je suis devenu secrétaire de la mairie au premier janvier 1984 en remplacement de mon beau-père Fernand Plisson (secrétaire de la mairie depuis 1942). Quelques jours après ma prise de poste, Laurent Rosteau (conseiller municipal depuis moins d'un an) et moi-même proposons au maire de l'époque, Gérard Bernardeau, de réaliser un bulletin d'information. Il nous dit ok ! çà tombe bien, un photocopieur tout neuf (le premier) est livré le 14 janvier pour équiper le secrétariat. En quelques après-midi et soirées, le premier bulletin va naître, un peu dans la douleur : je raye par inadvertance le tambour en silicium du copieur huit jours après sa livraison. Le bulletin sort malgré tout le 1er février, 18 pages au compteur... Opération réussie ! Il s'appelle L'Echo de Touchay.
L'Echo de Touchay N°1 (en fichier PDF complet)
Il est intéressant de lire ci-dessous le mot de l'équipe Municipale de l'époque et de le comparer à celui écrit dans la nouvelle feuille municipale En direct avec la mairie, conçue et réalisée par l'agence de communication lignièroise que dirige Marylin Brossat. En 24 ans, il semble que les objectifs n'ont pas beaucoup bougé :
"Vous avez entre les mains, le premier Bulletin Communal de Touchay. Bien qu'imparfait, nous avons voulu vous le présenter en ce début d'année. Pourquoi un tel bulletin ? D'abord, pour vous informer. Périodiquement, vous serez avertis des décisions les plus importantes et associés aux projets en cours. Ensuite, pour être à l'écoute des problèmes qui se posent, de vos critiques, mais aussi de vos suggestions. C'est dans cet esprit que l'on a mis dans ce bulletin, les responsabilités de chacun des Membres du Conseil. Enfin, pour donner la parole aux associations communales. Nous leur réservons une large place dans notre bulletin. Il nous reste à souhaiter que le premier numéro de L'Echo de Touchay réponde à vos préoccupations et instaure un dialogue enrichissant pour tous."
Et durant trois ans, le même duo va sortir six numéros ; fin 1987, Pascal Roblin quitte le secrétariat de mairie. Les successeurs réduiront vite la voilure, le navire ne mettra pas longtemps à couler.
Pendant ce temps-là, du coté des associations, le mot communication prend un sens plus fort, tout particulièrement au Comité des Fêtes.
Pascal Roblin, président de l'association à l'époque se souvient aussi : "En 1985, sur une idée de l'entreprise de communication Publi Gift (installée à Touchay à l'époque), le Comité lance un fascicule de communication pour favoriser la fréquentation de la brocante. Le document va au fil des saisons avec le succès de la brocante et le développement du feu d'artifice se structurer, s'épaissir. Objectif : profiter de la dynamique brocante pour faire rayonner Touchay.
Le vrai boum arrive l'été 1992, avec le lancement de Touchay, le magazine de l'été. Avec comme nouveau partenaire Le Berry Républicain (depuis 1991), on change de braquet : sur 28 pages grand format, ce magazine, en couleurs, est tiré à 20.000 exemplaires et distribué gratuitement. Du jamais vu dans la région ! Nous voulions donner une nouvelle dimension à Touchay et à ses associations. Et nous avons vraiment réussi ".
Repris en 1996 par DGM-Publi Gift, le magazine est réalisé tout en quadrichromie en 1997. Mais il verra malheureusement son format se réduire au début des années 2000. Il sort encore chaque été.
Son lancement s'est fait en quelques jours. Pas d'ordinateur, pas d'agence de communication, mais une bonne machine à écrire, une bonne paire de ciseaux, des feutres, des lettres transfert et surtout deux personnes motivées.
Pascal Roblin, secrétaire de mairie de Touchay entre 1984 et 1987, raconte : "Je suis devenu secrétaire de la mairie au premier janvier 1984 en remplacement de mon beau-père Fernand Plisson (secrétaire de la mairie depuis 1942). Quelques jours après ma prise de poste, Laurent Rosteau (conseiller municipal depuis moins d'un an) et moi-même proposons au maire de l'époque, Gérard Bernardeau, de réaliser un bulletin d'information. Il nous dit ok ! çà tombe bien, un photocopieur tout neuf (le premier) est livré le 14 janvier pour équiper le secrétariat. En quelques après-midi et soirées, le premier bulletin va naître, un peu dans la douleur : je raye par inadvertance le tambour en silicium du copieur huit jours après sa livraison. Le bulletin sort malgré tout le 1er février, 18 pages au compteur... Opération réussie ! Il s'appelle L'Echo de Touchay.
L'Echo de Touchay N°1 (en fichier PDF complet)
Il est intéressant de lire ci-dessous le mot de l'équipe Municipale de l'époque et de le comparer à celui écrit dans la nouvelle feuille municipale En direct avec la mairie, conçue et réalisée par l'agence de communication lignièroise que dirige Marylin Brossat. En 24 ans, il semble que les objectifs n'ont pas beaucoup bougé :
"Vous avez entre les mains, le premier Bulletin Communal de Touchay. Bien qu'imparfait, nous avons voulu vous le présenter en ce début d'année. Pourquoi un tel bulletin ? D'abord, pour vous informer. Périodiquement, vous serez avertis des décisions les plus importantes et associés aux projets en cours. Ensuite, pour être à l'écoute des problèmes qui se posent, de vos critiques, mais aussi de vos suggestions. C'est dans cet esprit que l'on a mis dans ce bulletin, les responsabilités de chacun des Membres du Conseil. Enfin, pour donner la parole aux associations communales. Nous leur réservons une large place dans notre bulletin. Il nous reste à souhaiter que le premier numéro de L'Echo de Touchay réponde à vos préoccupations et instaure un dialogue enrichissant pour tous."
Et durant trois ans, le même duo va sortir six numéros ; fin 1987, Pascal Roblin quitte le secrétariat de mairie. Les successeurs réduiront vite la voilure, le navire ne mettra pas longtemps à couler.
Pendant ce temps-là, du coté des associations, le mot communication prend un sens plus fort, tout particulièrement au Comité des Fêtes.
Pascal Roblin, président de l'association à l'époque se souvient aussi : "En 1985, sur une idée de l'entreprise de communication Publi Gift (installée à Touchay à l'époque), le Comité lance un fascicule de communication pour favoriser la fréquentation de la brocante. Le document va au fil des saisons avec le succès de la brocante et le développement du feu d'artifice se structurer, s'épaissir. Objectif : profiter de la dynamique brocante pour faire rayonner Touchay.
Le vrai boum arrive l'été 1992, avec le lancement de Touchay, le magazine de l'été. Avec comme nouveau partenaire Le Berry Républicain (depuis 1991), on change de braquet : sur 28 pages grand format, ce magazine, en couleurs, est tiré à 20.000 exemplaires et distribué gratuitement. Du jamais vu dans la région ! Nous voulions donner une nouvelle dimension à Touchay et à ses associations. Et nous avons vraiment réussi ".
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